Usage en diffusion:
Très agréable en diffusion, seul ou associé avec par ex. les agrumes
Contre-indications ( usage normal en aromathérapie).
Pas connu
Usage industriel: consulter la fiche technique.
Usage en cosmétique:
Très utilisé dans des lotions, eau de Cologne, souvent en association avec des agrumes comme le bergamote, l’orange, le néroli, le citron ou le citron vert, de clou de girofle, le géranium, menthe citronné,le patchouli, le romarin, la sauge sclarée, les pins.
Avis de professionnel:
Les lavandes restent le “couteau Suisse” de l’aromathérapie. Indispensables dans la trousse de secours, à la maison, dans la voiture ou en voyage. Son utilisation ne se limite pas seulement à l’usage externe (p. ex la migraine).
Bien que devant être traité dans un article séparé, la différence entre les lavandes peut se résumer ainsi: les lavandes sauvages basse et haute altitudes sont parmi le plus relaxantes , la lavande maillette plutôt la norme (en production, donc c’est la qualité que vous trouverez d’habitude chez vos fournisseurs ) en tant que lavande clonale, mais sa qualité est quand même un peu inférieur celle de la clone matheronne (contenant plus de molécules que l’on retrouve aussi dans les lavandes sauvages). On ne peut pas dire que leur action sur la peau ou leur valeur thérapeutique soit, à part une importante différence olfactive, très différents. Notons la quasi absence de camphre et de 1,8-cinéole dans toutes les “vrais” lavandes, deux molécules très présents dans la lavande aspic et tous les lavandins.
J’utilise la lavande sauvage plutôt en synergie anti-stress, ensuite seul ou associé avec d’autres huiles en massage ou en diffusion ou appliqué pur sur des plaies, brûlures ou des blessures.
La qualité, les adultérations
Les lavandes étaient souvent coupés avec du lavandin ou de la térébenthine dans le passé. Cette pratique ne se voit plus beaucoup, j’observe malgré cela encore des fraudes quand il s’agit de produits finis, ou on avait incorporé des lavandin, mais marqué “lavande” sur l’étiquette. La France n’est pas le seul pays qui produit des lavandes, elle est même dépassé par d’autres pays. Le problème majeur pour la qualité venant de France reste l’étiquetage: il ne faut pas confondre une lavande sauvage (haute ou basse altitude) avec une lavande non clonale, dite “fine” ou encore mieux “population” (car obtenu avec des semences) avec des lavandes clonales dont la maillette et la matheronne.
Il existe une norme AFNOR mais aussi des normes internationales ISO définissant la qualité des lavandes.
Norme AFNOR ancien pour la lavande. (partiel)
Min %: Max %:
Camphre traces 0,50
1,8 cinéole * 1,00
Linalol 25 38
Linalyl acétate 25 46
Acétate de lavandulyle 2 *
Terpine-4-ol 2 6
Lavandulol 0,3 *
Alpha terpinéol * 1
Norme ISO 3515:2004 Lavande maillette: (partiel)
Min %: Max %:
Camphre * 1,2
1,8 cinéole * 0,5
Linalol 30 45
Linalyl acétate 33 46
Acétate de lavandulyle 2 *
Terpine-4-ol * 0,5
Lavandulol * 0,5
Alpha terpinéol 0,5 1,5
Nous voyons qu’une fraude en additionnant de lavandin à la lavande changera immédiatement le taux de camphre, qui sera ensuite trop élevé et donc “hors normes”.